Joachin Crête
Originaire de Saint-Jean-des-Bouettes, dans la région du Cornouaille, en Bretagne, Joachin Crête est le septième fils d’une septième mère ; ce qui ne lui confère aucune particularité légendaire ! Il grandit dans ce petit village près de Brest où il fit, sur les quais, la connaissance de valeureux marins et de forts débardeurs.
Enivré par leurs histoires légendaires, par les aventures des sept mers, il apprit tout du métier de navigateur ; les nœuds, veiller au grain, calfater la coque, hisser le phoque. Et puis un jour il s’embarqua sur un navire marchant qui allait traverser le grand étang, l’étang qui s’étend, la mare aux harengs ; l’océan !
Le grand bâtiment pris les eaux et poursuivis les courants, contourna des troupeaux de baleines à sourire et d’immenses glaciers flottants. C’est durant cette longue traversée que Joachin commença à noter et collectionner les superstitions. Prenait alors forme son carnet de superstitions, un carnet de notes sur les croyances et les présages célestes.
C’est en arrivant au port des trois rivières, qu’il pris la décision de s’installer dans ce terreau fertile à légendes. D’abord comme métier de débardeur au port, il se fit ensuite engager comme charretier au « Lieu Historique National des Forges-du-Saint-Maurice ». De nombreuse années à parcourir les chemins du village des Forges, à récolter les légendes de la forge-basse et du haut-fourneau, à cueillir les superstitions des forgerons et des charbonniers.
C’est alors qu’il entreprend, en charrette, le Chemin du Roy pour aller y vendre tout un lot d’objets d’église dans la ville de Québec. En effet, ayant en main des objets ecclésiastiques, Joachin a entendu dire, il a plutôt été mal informé, que des acheteurs potentiels pouvaient se trouver dans les marchés public dans la Place Royale. Cette épisode lui a valu d’être excommunié deux fois par le Seigneur de Saint-Vallier lui-même.
C’est alors qu’une bande de pirates, des écumeurs des mers ont repéré le talent de Joachin. Le Sans-Quartier allait donc avoir enfin un cuisinier à bord ! Il s’efforça donc de faire les meilleures recettes de semelles de bottes ainsi que sa fameuse « pouillabaisse » à base de poux de Picardie. Quelques années en mer, à la recherche de trésors et d’aventures, Joachin en profitait pour garnir son carnet, pour agrandir sa collection de superstitions, toutes plus étranges les unes des autres.
À son retour sur le continent, il décida de parcourir les espaces verts et les terres en bois debout, Joachin voulait jumeler vie maritime et grandes forêts ; il devint coureur des bois. Il s’engagea auprès de la Compagnie de la Baie d’Hudson, mais il trouva difficile de trouver des peaux de castors. Il ne rapporta que des peaux d’ours et des peaux de chagrins, et même une peau d’âne ; cela fait des beaux contes mais pas beaucoup d’argent ! Il fut donc obligé de faire du mannequinat pour le catalogue printemps-été de 1763 de La Baie !
C’est par ses voyages sur la rivière Saint-Maurice, que Joachin fit la rencontre de draveurs ; des hommes fiers et droits, toujours en équilibre sur des billots de bois. Ceux-ci lui ont conté des histoires de bûcherons et de tranche-montagnes qui travaillaient dans le « campe » à Pomerlot, au nord du nord de Latuque.
C’est ainsi que Joachin parti pour le nord, vivre quelques années dans ces régions sans été ! Il fit la rencontre d’hommes-forts et de gars d’en dehors qui savaient bûcher avec des mitaines pas de pouce et des haches bénites.
Sa collection de superstitions grossissait pour en devenir un quatrième carnet. Ces hommes des bois, ces bûcherons de chantier savaient comment lire les présages de la météo et enchanter leurs outils ; autant de superstitions que de poils au menton !
Dans le but d’acquérir le plus grand nombre de superstitions, Joachin Crête allait débuter un moment phare de sa vie. Il allait parcourir la trifluvie à la recherche de toutes les superstitions possibles ; celles des cultivateurs, des meuniers, celles des religieuses et des curés, les superstitions des quêteux et des marchands itinérants.
C’est en récoltant les mythes et boutons des différents sites de la Mauricie, que Joachin a pu rencontrer toutes les paroissiennes et les paroissiens. En passant par le « Moulin Seigneurial de Point-du-Lac », par le « Manoir Boucher de Niverville », par le couvent des « Ursulines », ainsi que le « Vieux Presbytère de Batiscan », que ce drôle de personnage récolta des superstitions pour un total de sept carnets !
C’est toutefois lorsqu’il s’engagea en politique que Joachin Crête fut le plus connu dans la bas-canada. En effet, en fondant le Bon Vieux Parti, Joachin se présenta aux élections fédérales pour le comté des trois rivières. Vous pouvez le suivre via son site : www.bonvieuxparti.com . Il est également possible de prendre connaissance de sa campagne via le twitter ou même le livre des faces.
Il est possible que vous ayez croisé, ou de recroiser, Jaochin Crête dans les lieux et événements suivants :
Les Fêtes de la Nouvelle France
Les Seigneuriales de Vaudreuil-Dorion
La Maison Saint-Gabriel
La Maison Saint-Dizier
Le Moulin Gentilly
le Fort Ingall
La Fête au Bourg de Beauport
Le marché public du Musée Pointe-à-Calière
L’Église Anglicane des trois rivières
La Vieille Prison des trois rivières
Le Festicadie de Bécancour
Aux Fêtes Victoriennes de Victoriaville
Le Village Québécois d’Antan de Drummondville
Au mariage du premier contingent des filles du roy
En théâtre de rue
Sur les intertoiles
À la soirée « Brûlez les Langues »
Dans des concours de Menterie
Les Festivals de Bûcherons
Le Cabaret du Roy
Un CD de contes et chansons de bûcherons
Festival de contes et légendes des trois rivières
Maison de la Culture des trois rivières
Le Rendez-vous Pan-Québécois de Secondaire en Spectacle